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Publié le 07/04/2016
Trop longtemps restée dans l’ombre, et souvent limitée à l’art naïf, la peinture d’Henri Julien Félix Rousseau, dit Le Douanier Rousseau (1844-1910), est mise à l’honneur au Musée d’Orsay à Paris, jusqu’au 17 juillet. « Je l’ai vu souvent travailler et je sais quel souci il avait de tous les détails (…) Il n’abandonnait rien au hasard et rien surtout de l’essentiel », écrit Guillaume Apollinaire, dans L’Intransigeant, en 1911. Intitulée « Le Douanier Rousseau. L’Innocence archaïque », cette rétrospective rassemble quarante-cinq œuvres – présentées selon un parcours thématique. L’occasion de s’attarder sur les principales composantes de son style: absence de perspective, frontalité des personnages, aplats de couleurs, simplification des formes et précision du dessin . Un style singulier qui se démarque de ses contemporains et retiendra l’intéret de certains, comme Pablo Picasso et Vassily Kandinsky qui achèteront ses toiles, ou les artistes surréalistes Victor Brauner et Max Ernst qui s’en inspireront.
Au Musée d'Orsay du 22 mars au 17 juillet 2016.
Article du Huffington Post du 26 mars : Vous ne comprenez pas le Douanier Rousseau ... et du 22 mars par Marine Chassagnon: L'exposition Douanier Rousseau au Musée d'Orsay dévoile des anecdotes étonnantes sur le peintre
Article du journal Le Monde du 25 mars: Après Venise, le Musée d’Orsay célèbre Le Douanier Rousseau
Article du journal Le Monde du 25 mars par Philippe Dagen: Le Douanier Rousseau et sa brigade bizarre
Article de Libération du 3 avril par Philippe Lançon: LE DOUANIER ROUSSEAU SORT L’ENFANCE DU BESTIAIRE
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