Un jeune homme armé, en apparence sans histoire, pénètre dans la salle de répétition d’une chorale et commet l’irréparable. Un geste tragique qui bouleverse toute une communauté, notamment la vie de Claire, la prêtre anglicane qui dirige cette chorale multiethnique. Épargnée en raison de la couleur de sa peau, elle peine à retrouver sa vie, obsédée par son besoin de comprendre, par sa rage et par un certain désir de vengeance. Comment un jeune en arrive-t-il à commettre un geste d’une telle brutalité ? Est-ce possible de lui pardonner ?

Dans cette œuvre, David Greig s’interroge sur le désespoir et la perte de repères qui poussent parfois certains de ces marginaux vers l’endoctrinement. Comment ces dérapages sont-ils possibles dans nos sociétés confortables ? Qu’est-ce qui pousse certains jeunes à se rallier à une pensée unique et radicale ? Loin des clichés et du sensationnalisme, la pièce nous plonge au cœur du grand débat sur la tolérance et notre ouverture à l’autre.

Après Yellow Moon et Midsummer, La Manufacture renoue avec l’écriture de David Greig. Denis Bernard, qui a entre autres réalisé la mise en scène de Coma Unplugged, Le Pillowman et Ce moment-là, dirige une équipe de deux acteurs et neuf chanteurs dans cette pièce traduite par Maryse Warda.

Du 12 janvier au 20 février. Soirées bénéfices les 17 et 18 février.

Site web de la pièce